Olivier Gazio, responsable éditorial au Département de Loire-Atlantique, explique les raisons de son implication dans le HybLab DataSport.

Pourquoi avoir choisi de contribuer au HybLab Datasport ?

« Je travaille pour le département de Loire-Atlantique, qui mène une politique assez ambitieuse d’ouverture des données et qui a créé une plateforme mutualisée de données ouvertes au public.  Le département encourage les citoyens à s’emparer de ces jeux de données, pour qu’ils en fassent le meilleur usage. Répondre à ce challenge DataSport, c’est susciter une envie pour le public de prendre part à cette politique d’open data. »

Quel est le projet que vous portez sur DataSport ?

« Nous sommes impliqués en terme de sport, d’animation sportive. On a aussi des choses à dire, et en particulier sur le sport féminin. Le département est en train de mener une politique en terme de développement du sport féminin en Loire Atlantique. L’idée c’est d’interroger un fichier de données qui regroupe des chiffres sur les licenciés femmes dans le département sur une période de 6 ans et de voir si il y a des sports qui résistent au changement, voir si il y a des idées reçues. Ré-interroger ce qui se passe au niveau des pratiques sportives féminines en Loire-Atlantique et comparer aux départements limitrophes de notre région pourrait permettre de réaliser un outil susceptible de mesurer l’impact de la politique que mène le département, même si elle est encore récente. Pour nous cela peut constituer un réel outil de mesure. »

Pourquoi est-ce intéressant de traiter ces données ? Quel est l’intérêt du dispositif DataSport ?

« C’est une volonté du département de vouloir s’ouvrir aux citoyens, l’ouverture des données publiques en fait partie : favoriser les contacts entre les élus et les citoyens, faire en sorte que le citoyen s’intéresse à la chose publique, ouvrir l’institution et dire « ce sont aussi vos données, utilisez-les, elles ne sont pas la propriété de l’institution, elles sont la propriété de tous les citoyens »… On a des jeux de données que l’on n’utilise pas toujours, on ne sait pas toujours comment les exploiter. L’intérêt pendant ces 2 jours du HybLab, c’est d’aider des publics étudiants à monter en compétence et si ça peut se faire en utilisant les jeux de données du département, nous en sommes ravis. On veut apporter du sens à toutes ces données qui n’en auraient pas forcément en restant brutes, les rendre compréhensibles rapidement et attractives. »

Propos recueillis par Clara Blum.